TEREZ MONTCALM, Quand on s’aime, Avalanche Productions
Quelques-unes des plus belles chansons françaises ressuscitent, comme neuves, par la magie de la relecture totalement neuve que leur donne la jazzwoman canadienne Terez Montcalm. Nous avons craqué pour son interprétation, terriblement romantique, de «L’amour c’est comme un jour», qui fut l’un des grand succès de Charles Aznavour, il y a plusieurs décennies… Et tous les autres titres sont pareillement revivifiés, l’artiste se les appropriant comme si elle-même en avait composé les paroles et la musique, coup de maître des grands artistes. Ainsi de «Black trombone» de Serge Gainsbourg, de «La belle vie» que chanta Sacha Distel, ou encore des «Feuilles mortes», du duo Prévert/Kosma. Même Charles Trenet, totalement délaissé par les jeunes interprètes de la chanson en France, revit avec «Que reste-t-il de nos amours ?», que l’on entend, grâce à Terez, d’une oreille toute contemporaine.
Nous avons eu la chance d’écouter et de voir Terez Montcalm sur scène, au New Morning à Paris : une artiste décontractée et sans chi-chi, qui sait établir le contact avec son public. Heureusement qu’une cousine canadienne vient rappeler aux Français, qui se sous-estiment volontiers dans de nombreux domaines y compris la musique, que certaines de leurs chansons sont de véritables joyaux. La preuve : la plupart de ces titres ont été interprétés par les plus grands chanteurs de jazz, d’Ella Fitzgerald à Frank Sinatra, et, chantés en anglais, langue que comprend la planète entière, ont fait le tour du monde. Merci de nous le rappeler, Terez, et nous vous souhaitons le même succès avec ces titres que vos aînés !