ILHAN ERSAHIN, Istanbul Sessions, Nublu Records
Il s’installe avec son saxo, entouré de ses musiciens, dans une rue d’un quartier populaire d’Istanbul, et commence à jouer de la musique, pour les gens qui passent…
Ilhan Ersahin, artiste turc installé à New York, nous livre, avec «Istanbul Sessions», un album bourré d’énergie et d’inventivité, qui semble réunir la vitalité et l’inventivité des deux métropoles réunies.
Qu’y a-t-il de «turc» dans cette musique ? Un esprit, une atmosphère, qui irriguent certaines compositions : ainsi, dans «Mc Coy», au titre pourtant très anglo-saxon, on croit entendre, dans les percussions, le martèlement des chevaux, et dans le souffle, les vastes steppes de l’Anatolie… Un rythme et une mélodie orientales, dans «Tarzanca». Mais surtout, le fait de faire «parler» son saxophone, en lui faisant raconter une histoire, ce qui est éminemment oriental…
Un album formidable de bout en bout !